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LES OBSEQUES DE LA LIONNE


Enviado por   •  18 de Diciembre de 2012  •  1.495 Palabras (6 Páginas)  •  230 Visitas

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Introduction : Cette fable de L.F décrit la cour, et possède comme caractéristique un corps et deux âmes. Il fait donc le bilan deux fois.

1-Les personnages

2-La satire

I. LES PERSONNAGES

~ Le lion :

Personnage emblématique qui représente le roi et la puissance. Il est peu caractérisé en tant qu’animal, puisque le champ lexical est peu présent.

« rugir en leur patois » est même utilisé par les courtisans qui ne font qu’imité le roi, ce qui est dépréciatif pour eux.

« nos sacrés ongles » plutôt que nos sacrées griffes.

« femme du lion » plutôt que « femelle »

Ceci est du champ lexical de l’humain, ce qui illustre la personnification du lion.

~ Le Cerf :

Animal noble, puisque chassé à courre, qui est un privilège des nobles. C’est donc une valorisation pour ce personnage.

« chétif hôte des bois » = nobles de province.

~ Rapport de force :

Le lion est carnivore, le cerf herbivore. Le retournement de situation final est représenté par la victoire de l’herbivore. De plus, le lion devient poisson, car l’ « appât » l’a pris au piège. Le lion est donc tourné en ridicule.

~ Les Loups :

Ils sont montrés cruels, aux ordres du Roi. Ils représentent une police forte, personnifiés par le champ lexical humain.

~ Il y a aussi des animaux de références.

Le « caméléon » est utilisé de façon dépréciative puisqu’il désigne la versatilité et l’opportunisme des courtisans.

Le «singe » est le symbole du théâtre (celui qui fait des grimaces). Là aussi dépréciatif, puisque représentant le paraître.

LF fait une satire des courtisans en les représentant par des animaux symboliques.

~ Les animaux sont caractérisés par leur discours.

Le lion possède un discours méprisant envers le cerf, utilisant un champ lexical dépréciatif (chétif, tutoiement). Le cerf n’est d’ailleurs pas assez digne pour que le lion le tue lui-même (antithèse entre « profane » et « sacrés ongles »). Il a une justice arbitraire. Le mot « traître » est hyperbolique.

Le cerf possède un respect mielleux pour le Roi (sire, votre digne moitié). Il fait de la reine une sainte et rapporte ses paroles sans s’impliquer. Il crée un au-delà idyllique en évoquant l’Antiquité. (les champs Elysiens, pour l’île des bienheureux ; les asphodèles étant des fleurs parfaites). Il fait référence à la mythologie grecque ce qui crédibilise son propos. Cf : Ulysse.

II. LA SATIRE

A. La satire explicite

~ Elle est contenue dans les âmes.

LF emploie de l’ironie lorsqu’il dit :« messieurs les courtisans » alors qu’il les compare à des animaux, ce qui les critique. De plus, « triste/gais » est une antithèse, ainsi que « prêts à tout, à tout indifférents ». Ces deux figures de style symbolisent la critique de l’auteur : les courtisans n’ont pas de personnalité. L’antithèse entre être et "parêtre" souligne leur hypocrisie. Ce sont des pantins du roi sans intelligence, comme le montrent les termes « ressort » et « mille corps ». Ces pantins illustrent bien la pensée de LF : seul le roi pense, c’est l’esprit, les autres ne réfléchissent pas .

~ Dans la moralité, la satire se traduit pas le style injonctif.

LF donne le mode d’emploi de la cour « amusez… payez… flattez », c’est à dire comment être un bon courtisan, ce qui est une critique des courtisans. On peut corrompre le roi par la flatterie : « payez-les … goberons » Le futur du verbe « serez » montre que cette formule marche tout le temps, car tous les rois (« ils ») sont corruptibles par des flatteries.

B. La satire implicite

~ L’étiquette ou le protocole est critiqué. « incontournable » montre l’absurdité de ces cérémonies tout organisées, où il faut pleurer le défunt de gré ou de force. LF critique la rigidité de ces lois : « avertir… un tel jour, un tel lieu… prévaut… deuil général ». Le deuil général est une application du protocole jusqu’à l’absurdité.

~ LF aborde le problème de la disgrâce « étranglé sa femme et son fils ». Les loups sont l’outil de la disgrâce. C’est du chantage : il faut choisir entre avoir la même opinion que le roi ou la disgrâce.

~ LF critique le culte de la personnalité par la religion : « miracle … apothéose » . Ces termes, qui rehaussent la reine et confirment que le roi est de droit divin, transforment la reine en sainte.

Conclusion

LF critique en donnant un paradoxe entre les deux morales. Il donne

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