Exportaciones y consumo de vino francés en Australia.
Enviado por clementmenard23 • 10 de Agosto de 2016 • Trabajo • 2.293 Palabras (10 Páginas) • 249 Visitas
Clément Menard[pic 1]
Master 1 LEA
2015
[pic 2]
IMPORTATION ET CONSOMMATION DES VINS FRANÇAIS EN AUSTRALIE
Table des matières
Introduction3
Lexique5
Justification de choix d’étude6
I - D’un point de vue économique, quelle importance nos vins dans cette région du monde représentent-ils? 8
- Le marché du vin en Australie8
- Importation des vins français en Australie 8
II- Existe-t-il des freins à la consommation et aux importations de vins français en Australie ? …………………………………………………………………………………………………..……….8
- Vins français adaptés à la culture et société Australienne ? ……………………………………8
- Barrières douanières et impact sur la consommation…………………………………………….9
Questionnaire .………………………………………………………………………………………….…..…………… 10
Bibliographie / Webographie ………………………………………………………………………….…………… 11
Annexes ………………………………………………………………………………………………………………….... 12
Introduction
Le vin est un objet d’étude sur l’histoire, la géographie, la gastronomie, mais avant tout il s’intéresse à la culture d’un pays ou d’une région. Depuis l’Antiquité, au même titre que le pain ou l’huile d’olive, le vin fait partie des produits basiques de la civilisation méditerranéenne. Lorsque l’on parle du vin, il faut d’abord savoir que c’est un produit culturel intimement lié à la religion chrétienne, avec laquelle il s’est propagé. L’extension des vignobles européens vers l’Est du bassin méditerranéen, atteint son apogée à la fin du XIXe siècle, laquelle fut stoppée par la prolifération phylloxérique (le phylloxéra vastatrix, un insecte ravageant les vignes de l’époque). La viticulture s’est donc propagée sur d’autres terres par l’intermédiaire de la colonisation et des marchands, vendant leurs vins et leurs plants de vigne en Amérique (XVI ème et XVII ème siècle) ou en Océanie notamment (XVIII ème siècle).
Dans le dernier quart du XX ème siècle, la production de vin dans les pays dits du « Nouveau Monde » s’est développée. Agissant dans un environnement mondialisé, l’Australie fait partie des pays qui représentent un nouveau challenge économique important avec les Etats-Unis, le Chili, l’Argentine, l’Afrique du Sud, la Chine et la Nouvelle-Zélande. Devant le succès des exportations européennes de vin et plus spécialement françaises, ce pays du « Nouveau Monde » a vu sa surface de production et sa consommation de vin augmenter considérablement au cours des vingt dernières années et ne devrait pas s’arrêter en si bon chemin. Selon les résultats de l’étude du cabinet IWSR (International Wines and Spirits Record) et du salon Vinexpo sur la consommation mondial du vin, "Tous vins confondus, les champions de la croissance de la consommation mondiale seront la Chine, les États-Unis, la Russie et l'Australie." Cette augmentation des surfaces viticoles avait pour vue la consommation nationale et l’exportation. L’Australie a vu ses surfaces et sa production viticole doubler à partir de 1990, devenant en 2014 le 6ème producteur mondial. Environ 60% de sa production est destinée à l’exportation, surtout en vrac, et permet à l’Australie d’être aujourd’hui le 5ème exportateur mondial. Après de nombreuses années de surproduction, basées sur un modèle industriel, le secteur vitivinicole australien cherche depuis dix ans une nouvelle identité, plus qualitative, répondant à une demande plus connaisseuse en vin.
Derrière la Nouvelle-Zélande, la France était en 2014 le second fournisseur de vin de l’Australie en volume et en valeur. Cependant, l’Australie fait partie des pays du « Nouveau Monde » avec le Chili, qui produisent et exportent beaucoup plus qu’ils ne consomment ou n’importent. La part des exportations françaises vers l’Australie est bien plus faible que celle pour d’autre pays Européens, comme le Royaume-Unis, premier importateur Européen ou du « Nouveau Monde » tels les Etats-Unis ou la Chine. De manière générale, le vin australien est de moins bonne qualité certes, mais est moins chère que le vin français et s’est adapté au cours des années à la demande locale tournée vers l’agro-alimentation biologique. De plus, même si la consommation de vin en Australie augmente au détriment de celle de la bière, cette dernière reste la boisson traditionnelle et la plus consommée du pays.
En recherchant des informations dans des ouvrages ou sur Internet, l’objectif de ce dossier est de savoir : Comment la France, dans un contexte culturel différent et face à la concurrence des vins nationaux, arrive t’elle à exporter ses vins en Australie ? Dans un premier temps, le poids économique de nos vins dans cette région sera détaillé, comprenant une analyse du marché du vin en Australie et ses importations de vin français. Dans un deuxième temps, le problème des freins à la consommation et à l’importation de nos vins en Australie sera traité. Nos vins sont-ils adaptés à la culture et la société australienne ? Les barrières douanières ont-ils un impact sur la consommation en Australie ? Voici le type de question que l’on tachera de répondre dans ce dossier.
Lexique
- « Nouveau Monde » : Etats-Unis, le Chili, l’Argentine, l’Afrique du Sud, la Chine et la Nouvelle-Zélande
- « Vieux monde » : pays producteurs européens
- AOC : Appellation d’origine contrôlée (AOC)
- AOP : Appellation d’origine protégée (AOP)
- Prolifération phylloxérique : prolifération de l’insecte ravageur des vignes : le phylloxéra vastatrix
- Vin biologique : un vin qui respecte les normes de plantations et de production de l’Agriculture Biologique (AB)
- Backpacker : un terme qui désigne communément un voyageur, passant d’un pays à l’autre avec son dos emballé, recouvert de ses affaires : back-packer.
- Australian Bureau of Statistics : l’équivalent de l’INSEE en France
Justification de choix d’étude
La France jouit d’une diversité de vins de terroirs et de qualité par le biais de ses vins d’appellation d’origine contrôlée (AOC), devenus des vins d’origine protégée (AOP) en 2009. Créés en 1992, les AOP protègent « la dénomination d’un produit dont la production, la transformation et l’élaboration doivent avoir lieu dans une aire géographique déterminée avec un savoir-faire reconnu et constaté ». Ces signes de qualité et l’image du « Made in France », encore plus positive dans le secteur du vin, ont permis à nos vins d’être exportés partout dans le monde depuis de nombreuses années. En effet, nul besoin de rappeler que par leur qualité et leur diversité, les vins français bénéficient d’une remarquable image de marque.
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