Le capitalisme nord-américain
Enviado por Mogane Virin • 3 de Diciembre de 2017 • Apuntes • 2.218 Palabras (9 Páginas) • 498 Visitas
LE CAPITALISME NORD-AMERICAIN
Le capitalisme américain (vient du protestantisme) érige le travail, le sens des responsabilités et le marché comme principes supérieurs. Mais confiance absolu dans les vertus du marché comme régulateur économique et social> disfonctionnements= insuffisance des investissements collectifs, inégalités sociale dégradation de l’environnement.
- LES FONDEMENTS CULTURELS DE CAPITALISME AMERICAIN
- L’ENTREPRENEUR : UNE FIGURE EMBLEMATIQUE
- L’éthique protestante du travail et l’esprit du capitalisme
Capitalisme américain= très influencé par la religion, le puritanisme (analyse de ce lien dans « The protestant ethic and the spirit of capitalism » de Max Weber). Les puritains valorisent le travail et rejettent l’oisiveté (work ethic), l’argent et la réussite matérielle sont mis de coté pour privilégier la spiritualité et la religion de l’autre. Ils ne dépensent pas inutilement mais investissent ce qui crée une accumulation de capitaux. L’argent doit aussi être utilisé pour les autres d’où une abondance de fondation, de mécénat, philanthropie aux EU (Ford Foundation, Bill Gates, Jeff Scol, Carneigie foundation) la société civile plus que l’Etat central prend en charge de nombreux aspect de la vie collective. Les protestants sont tournés vers l’accumulation de connaissance, plus la culture technique et scientifique que littéraire. Benjamin Franklin est l’un des pères fondateurs du capitalisme (journaliste homme de science, inventeur du paratonnerre et homme politique du 18e).
- Le self-made man
Les ressources de l’Ouest= abondantes et requiert du travail de l’audace du courage et de l’esprit d’initiative pour être valorisée et transformées en richesse. Le self made-men est courageux, novateur, individualiste, et pragmatique, c’est le mythe fondateur des EU, la nouvelle élite sociale. Ex= Thomas Edison> General Electric, Bill Gates> Microsoft, Walt Disney, Alfred Sloan (GMotors). À la fin du 19e le “frontier” devient le businessman. Puis apparition de cartels et holding dirigés par les « barons voleurs » comme Rockefeller, Carnegie, Pullman. Ils n’hésitent pas à tricher avec les lois de la libre concurrence et adepte du darwinisme ils justifient leur fortune sur la loi du plus fort. Cette vision de « les pauvres sont responsables de leur situation » est réactualisée en 1990 par la révolution conservatrice.
- LE MARCHE ET LE LIBERALISME DANS LE CAPITALISME AMERICAIN
- La place centrale du marché
Quatre formes majeures de capitalisme : capitalisme « rhénan » (All, Japon) capitalisme étatique (France, Italie) capitalisme social démocrate (Suède, Autriche) capitalisme orienté vers le marché (EU, Canada, RU). Pour le capitalisme américain le marché joue un rôle central et est régi par une concurrence loyale et équilibrée. En Europe les biens et services (Retraite, assurances, santé, éducation) sont fourni par l’Etat équitablement, aux EU c’est le marché et les etp privées qui fournissent ces « biens ». La concurrence élimine les etp les moins performantes. Les règles du marché assurent donc que soient proposés aux consommateurs les meilleurs produits et services aux meilleurs prix. L’Etat se voit limité à ses fonctions régaliennes et les faibles sont éliminés du marché. Mais l’Etat doit quand mm garantir le respect des règles du marché et le pluralisme concurrentiel> règlement antitrust. Pour empêcher les monopoles néfastes à la concurrence. Le capitalisme américain se définit donc essentiellement par la place qu’occupe le marché mais aussi par son caractère décentralisé, la grande mobilité spatiale des facteurs de production et les variables d’ajustement flexibles à la hausse ou à la baisse (salaires effectifs).
Avantages de ce capitalisme : performance et capacité de diffusion à travers le monde.
Inconvénients : insuffisances des investissements collectifs inégalités sociales et dégradation de l’environnement (risque à terme de nuire à sa réussite).
Le capitalisme repose sur la notion de liberté (liberté d’entreprendre, liberté de concurrence, libre-échange) d’où l’idée que les EU incarne le capitalisme « libéral »
- Le libéralisme : une idéologie politique appliquée dans la sphère sociale
Le libéralisme est une doctrine politique associée au capitalisme> dénoncée comme une marchandisation de la vie sociale. Les EU privilégient les retraites par capitalisation plutôt que les retraites par répartition. Education = vaste débat aux EU l’éducation libérale n’apporte pas de résultats satisfaisants, les écoles les moins performantes sont confiées à des sociétés privées, elles reçoivent une aide de l’Etat mais ne sont pas soumises à certaines règles comme les horaires et rémunérations du personnel. Echec de la privatisation scolaire, c’est cohérent car le but d’une etp privée est d’accroitre la valeur de ses actions et non d’améliorer les performances des élèves défavorisés. Mais l’absence de politique en faveur des écoles publique, l’opposition à cette vague de privatisation manque de crédibilité.
- Un capitalisme de l’immédiat qui sacrifie l’avenir ?
Le capitalisme est générateur de conflit à cause de son manque d’intérêt pour les formes de solidarité collectives et son sens de responsabilité individuelle. Opposition dans les domaines de la santé, éducation, équipements… le cap. Américain n’a que faire des inégalités. Bcp de pers n’ont pas d’assurances maladie + de 32 millions vivent sous le seuil de pauvreté. Inégalité de revenus s’accroissent depuis 1970.
L’abondance et la relative facilité d’exploitation des ressources ont conduit le capitalisme américain à adopter une attitude « prédatrice » à l’égard du milieu naturel. >gaspillage des ressources et de l’espace, érosion des sols, pollution précoce… ce qui est paradoxal car les américains aiment la nature « inventent » les parcs nationaux Yellowstone, Clean Air act, l’Environment Protection Agency. Ajd ils veulent du profits rapide et élevé (cf nownowism) d’où un fort investissement dans l’industrie d’armement plutôt que dans l’électronique grand public).
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