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Resume Du Livre


Enviado por   •  30 de Enero de 2014  •  392 Palabras (2 Páginas)  •  159 Visitas

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Betty passe son temps à observer l'immeuble d'en face. Son attention se focalise sur une vieille dame ; à son air joyeux, elle la baptise Félicité et se prend d'affection pour elle. Lorsque Félicité est envoyée contre son gré dans une maison de retraite, Betty remue ciel et terre pour la retrouver. Une véritable amitié va les lier. Une nouvelle va plonger Félicité dans le mutisme. Impuissante, Betty prend du recul et part quelques jours. A son retour, Félicité n'est plus. Betty sombre dans la mélancolie. Une rencontre la sort du spleen : l'ami, qu'elle va aimer comme on aime un homme qu'on ne touchera jamais, car le voir suffit. Mais la vie fait ses trous de dentelle ; au vide de trop, c'est le déclic : Betty largue les amarres, disparaît, on ne sait où. Chez elle, seule la musique, la kora, répond aux questions : inassouvie, la vie, puisqu'il y a toujours un vide à combler.

C'est avec un goût amer de déception que l'on referme le livre de Fatou Diome. Le début était pourtant si prometteur, avec sa poésie, son style léger et enlevé. Il faut dire qu'elle est touchante Betty, l'héroïne du moment. Après des années d'errance à vivre par procuration l'existence des autres à travers la vitre de son appartement, elle décide de prendre sa revanche sur la vie. Et tout ça, grâce à Félicité, vieille femme pleine d'entrain à qui l'existence n'a pas toujours souri. Avec un réel don de perception, Fatou Diome, sous les yeux de sa protagoniste, scrute les moindres faits et gestes de ses voisins qui serviront à nourrir la morne vie des deux nouvelles amies. Tour à tour, les fenêtres d'en face laissent entrevoir des univers décrits avec minutie, de la bourgeoise intello-écolo-bio, superficielle et arriviste, en passant par les jumelles inséparables, et enfin une prof célibataire endurcie, qui ne vit l'amour que dans le romantisme de ses romans. Greffé à un sens aigu d'observation, l'humour acerbe qui caractérise les portraits est parfaitement maîtrisé. On regrette néanmoins que le délice tourne au vinaigre aux deux tiers du roman. Fatou Diome se perd dans une prose mièvre et alourdie de surenchères mélodramatiques. Le titre, maintes fois décliné sous forme d'anaphores laconiques, casse la fluidité du récit et sonne comme le glas d'une vérité intouchable. A regret, le plaisir du commencement en reste, inassouvi.

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